Akemi no sekai

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Préparer son livre à l'impression 1/3 (par Diatomée)

J’ai une idée… Qu’est-ce que j’en fais ?! 1/2

Publié le 18/12/2014 dans Rédaction.

Pour ma part, lorsqu’une idée d’histoire me vient, que des lieux mystérieux m’apparaissent en rêves et que je pense à des personnages bizarroïdes, j’écris tout de suite ce que j’ai vu pour ne rien oublier. C’est un peu le prologue de la mise en place ou de l’ébauche de l’histoire. Ensuite, il y a, selon moi, quelques étapes à respecter. Pas forcément dans l’ordre dans lequel je vais les citer, mais il faut savoir qu’elles existent et qu’elles sont très pratiques.

Établir le schéma narratif

Le schéma narratif, c’est le squelette de votre récit. Le déroulement du récit va s’organiser autour de ce schéma. Il se compose de 5 parties ou questions, auxquelles il va falloir savoir répondre pour ne pas s’enliser Dieu sait où quand vous commencerez à écrire…

La situation initiale

C’est dans cette première partie de l’histoire que vous allez poser le décor et présenter les personnages principaux. Où se situe l’histoire, qui en fait partie, comment sont ces personnages, quels sont leurs liens, etc…

Cette introduction est souvent riche en descriptions et elle sert d’accroche au lecteur. Si l’intrigue ainsi présentée ne le botte pas plus que ça ou si les personnages lui sont antipathiques dès le début, il y a peu de chance que le lecteur désire poursuivre l’histoire.

L’élément perturbateur

Il constitue l’intrusion soudaine de quelqu’un ou de quelque chose qui chamboule complètement la situation initialement établie. Il sert à bouleverser le lecteur et à le plonger d’un coup dans le vif du sujet (en espérant qu’il n’ait pas déjà abandonné le bouquin).

Les péripéties

Cette étape est toujours un peu nébuleuse. C’est à ce niveau du récit que vous devez énumérer les aventures que doivent endurer les personnages suite à l’élément qui est venu perturber la situation initiale.

Les péripéties constituent la plus grosse partie de l’histoire, elles permettent de montrer l’évolution des personnages, de parcourir le monde que vous avez inventé, de rencontrer les personnages secondaires qui vont avoir un rôle à jouer (ou non) dans l’intrigue… Bref, les péripéties nous font avancer dans le récit en vue d’une résolution du problème ou de l’intrigue.

J’avoue que lorsque j’établis le schéma narratif de mes histoires, en général, la partie « péripéties » est quasiment vide. Je note quelques idées en l’air, à la va vite, mais je ne suis jamais certaine qu’elles vont figurer au tableau et je connais encore moins toutes les aventures à relater. J’improvise beaucoup…

L’élément de résolution

Il s’agit en fait d’une péripétie. L’ultime péripétie. Celle qui découle de toutes les autres et qui amène indubitablement à la résolution de l’intrigue. C’est un peu le but ultime de la quête, et il ne faut pas lésiner sur les émotions des personnages, la description des conséquences de cette résolution, etc… Le lecteur attend ce moment durant toute sa lecture !

C’est une des étapes cruciales (elles le sont toutes en fait ^^) où il faut faire tourner les méninges et être original ! Le lecteur s’attendait à quelque chose, c’est sûr ! Il faut qu’il soit étonné par votre résolution, sans pour autant être déçu parce qu’il ne retrouve pas les éléments qu’il escomptait !

La conclusion

Eh bien, elle conclut l’histoire et nous montre à quel point les personnages sont heureux (ou pas) et comment ils vivent après toutes ces aventures. C’est un peu le « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » des contes populaires…

Un exemple concret

Je vous ai décrit ces étapes en parlant d’aventures, de monde à parcourir, de quête, etc, mais le schéma narratif s’adapte à tous les registres (fantastique, science-fiction, réalisme, fantasy…).

chimpanzé dans un parc

Par exemple, vous pouvez très bien écrire une histoire où le personnage principal se balade dans Paris, tranquillement. Il porte un costume marron, il sort du travail, il vient de s’acheter un sandwich (situation initiale).

Tout à coup, un chimpanzé lui saute sur le dos et lui dérobe son sandwich (élément perturbateur).

Le macaque s’enfuit avec le précieux repas et l’homme lui court après. Ils traversent un parc, bousculent les passants, prennent le métro sans ticket et fuient la police, ils déboulent au musée du Louvre et détruisent tout sur leur passage… (les péripéties).

Finalement, l’homme rattrape le chimpanzé (qui s’est foulé la patte, mettons) et comme l’animal est malheureux, il décide de partager son sandwich avec lui (élément de résolution).

Les deux humanoïdes sont bras-dessus, bras-dessous sur un banc du parc et savourent le casse-dalle (conclusion).

Facile ^^


Dans la seconde partie de ce grand thème sur « l’idée », je vous parlerai des personnages.

À bientôt !

Crédit de l’image : Republica via Pixabay