La nostalgie de l’Ange d’Alice Sebold

Voilà plusieurs semaines que j’ai démarré la lecture de La nostalgie de l’Ange d’Alice Sebold. Le début du roman est très violent, horrible à lire et énergivore. Je n’étais pas certaine de pouvoir le poursuivre. Le virage que prend l’histoire m’a rendue curieuse. Je m’explique…

Résumé

Susie, 14 ans, mène une vie de colégienne tout à fait banale. Elle lit des magazines people, est curieuse et amoureuse d’un garçon, elle a une meilleure amie, une jeune sœur et un petit frère. Le chien de la famille s’amuse toujours avec elle. Ses parents sont aimants. Elle vit dans un quartier résidentiel près du collège et un soir d’hiver, en rentrant des cours, elle est assassinée par son voisin.

L’homme d’âge mûr la voit traverser le champ de maïs pou arriver plus vite à la maison, comme elle le fait toujours. Il l’appelle. Il a fabriqué une cabane souterraine dans le champ, elle devrait veni voir ça. Susie est intriguée. Comment a-t-il fait pour que la terre ne s’éboule par sur l’abri ? Elle le suit donc et c’est là qu’il la tue.

La police mène son enquête, mais ne retouve que peu d’indices. Il n’y a pas de corps, mais il est certain que ses parents ne reverront jamais leur fille.

Susie s’est envolée au Paradis et depuis là-haut, elle continue d’observer ceux qu’elle aime et celui qu’elle hait pour lui avoir volé la vie. Elle surveille son agresseur et son père, qui souffre beaucoup. Elle veille sur sa sœur, qui prend des risques pour apporter des preuves. Les années passent et Susie ne parvient pas à se détacher de la Terre et des vivants. Eux, poursuivent leur existence, se blessent et se relèvent. Ils avancent.

Mon avis

Comme je le disais plus haut, le début est trop atroce. Pourtant, le point de vue narratif à la première personne, dès le départ, nous annonce que c’est la défunte Susie qui raconte l’histoire. Il faut attendre le moment où elle raconte son aspiration vers le haut, sa découverte de l’Au-delà, pour ressentir la curiosité de l’après. Ce n’est pas une curiosité malsaine. Je voulais savoir où elle allait, si elle était en paix.

C’est une histoie extrêmement triste et la psychologie des différents personnages est poussée pour que le lecteur ressente chacune de leurs émotions. Le côté fantastique, surnaturel, de l’histoire n’y enlève rien. Le passage où Susie parvient à revenir sur Terre à travers le corps de son amie Ruth, qui la sentait depuis le début et nourrissait une relation particulièrre avec les morts, est intense et touchant.

Finalement, j’ai apprécié l’histoire, même si je ne suis pas sûre d’accepter l’idée que le meurtrier n’est jamais attrapé et a tué tant d’autres personnes ensuite. Susie obtient vengence avec le stalagtite. J’aurais aimé une fin plus juste et digne, une fin où elle ne salit pas son âme pure par vengence.

Le film Lovely Bones est adpaté de ce roman. Je pense l’avoir déjà vu, car il m’est venu à l’esprit dès le début de ma lecture. Je ne m’en rappelle plus trop. Je le reverrai certainement.