Tournage qui vire au fiasco et intellos asociaux

Un petit point sur des séries vues ou revues récemment.

Fiasco, 2024

Résumé

Raphaël Valande commence le tournage de son premier long métrage, film ambitieux destiné à rendre hommage à sa grand-mère qui était résistante pendant la guerre.

Malheureusement pour lui, il n’est pas très doué pour se faire écouter, il ne dispose pas du budget qu’il souhaite et quelqu’un de l’équipe semble vouloir saboter de le projet.

Pendant que ses associés essaient de démasquer le « corbeau », Raphaël doit gérer ses sentiments pour l’actrice principale, le rejet de sa famille, sa timidité et sa maladresse, mais aussi l’insistance de son ami Tom à faire partie du projet.

Mon avis

Il s’agit là d’une série française comique avec un humour parfois douteux, des scènes hilarantes et d’autres bien trop exagérées, avec des comédiens excellents. Pierre Niney (Raphaël) et François Civil (Tom / Bartabé) sont exceptionnels.

L’histoire est plutôt bien menée. On nous présente le sujet un peu comme un documentaire, sans trop nous en révéler non plus. On voit tout de suite que Raphaël se tire clairement une balle dans le pied tout seul. Quelques rebondissements font leur petit effet. Le dénouement est étonnant, mais une fois qu’on sait ce qui s’est passé, il n’y a plus d’intérêt à revoir la série. Il n’y aura plus rien à redécouvrir.

The Big Bang Theory, 2007-2019

Résumé

Sheldon et Leonard sont deux génies de la physique, colocataires et inadaptés sociaux. Lorsque Penny emménage sur leur palier, de nouveaux horizons s’ouvrent à eux. Avec leurs amis Howard et Radj, ils vont petit à petit apprendre les comportements sociaux « normaux » et mûrir, à l’instar de Penny qui semble elle aussi désormais appartenir à une nouvelle sphère sociale.

Mon avis

J’ai déjà vu cette série, et même une bonne partie de son spin-off, Sheldon, axé sur l’enfance du personnage. Il s’agit d’une sitcom américaine hilarante qui se regarde toute seule, avec des personnages ahurissants, insupportables et tout à fait comiques. On ne s’en lasse pas. Les personnages sont profonds, ils évoluent au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, ce n’est pas juste pour faire rire. Bon, certains sont insupportables et parfois, les blagues laissent à désirer. Je ne m’en étais pas vraiment rendue compte la première fois que j’ai regardé. Mais j’aime quand-même ce style qui divertit, attendrit et amuse sur des épisodes courts et bien rythmés.

Repartis pour 12 saisons de The Big Bang Theory, on n’est pas prêt de regarder une autre série avant un moment !