Akemi no sekai

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À propos
Comédie, action, tranche de vie, enquêtes et fantasy

Poneys de Noël en veux-tu en voilà, douceur fantastique, comédie délirante et action hard core

Publié le 06/10/2024 dans Films et séries.

Cela fait un moment que je tiens la liste des films que je regarde pour pouvoir en faire un nouvel article. Il faut dire qu’il n’y a pas eu de perle rare ou de chef d’œuvre, même si certains méritent tout de même le détour.

C’est partie pour un nouveau tour d’horizon du cinéma actuel.

Romance écossaise, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le couple en tenue de soirée écossaise devant un château.

Une poète en herbe forcée de travailler en tant qu’assistante dans une maison d’édition, en espérant que son travail sera enfin reconnu, se voit contrainte de partir en Écosse pour recevoir le prix littéraire d’une romancière cliente de la boîte.

Sur place, elle est prise pour l’auteure par un poète local qu’elle admire beaucoup. Elle se laisse d’abord prendre au jeu, puis ne sait plus comment rétablir la vérité sans le blesser, car des sentiments forts naissent entre eux.

Mon avis

Poney de Noël qui suit les schémas classiques, sans prise de risque. L’héroïne est un peu bêbête quand-même. Il n’y a pas de surprise ni de déception dans ce film, il fait bien le job. Divertissement assuré.

Un mariage qui fait rêver, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le couple souriant.

Une illustratrice de livres pour enfants prépare le mariage parfait, tel qu’elle le rêve depuis toujours, jusqu’au moindre détail. Sauf qu’elle n’a pas de fiancé !

Pour pouvoir réserver la salle de réception idéale, elle doit présenter l’heureux élu aux propriétaires. N’ayant pas d’autre choix, elle accepte de travailler avec un auteur qu’elle n’apprécie pas trop et en échange, il joue le rôle du fiancé. Ils finissent par se connaître mieux et par s’apprécier.

Mon avis

Encore une fois, romance très classique qui démarre sur une première rencontre assez chaotique et une mésentente quasi pathologique entre les deux héros. L’histoire est assez bancale, comme dans tous les Poneys de Noël… Pour autant, cela fonctionne plutôt bien. On s’attend au dénouement qui est tout de même plaisant à voir. D’ailleurs, le côté niais de la comédie romantique est parfaitement assumé ici, utilisé même pour rendre la globalité plutôt comique avec une ambiance sonore particulièrement amusante. Par contre, le travail de réalisation est mauvais à souhait. Certaines scènes sortent de nulle part ou sont mal raccordées à l’histoire. La fin est tout bonnement surnaturelle tellement rien ne colle.

L’amour ne s’apprend pas, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le couple dans une classe avec la petite fille.

Elizabeth doit s’occuper, pendant deux semaines, de sa nièce. Petit problème, elle est plutôt nulle pour gérer les enfants et son travail l’accapare complètement. Un gros projet lui est confié précisément pendant cette période.

Elle rencontre le professeur de la petite, qui gère son école de manière non conventionnelle, favorisant l’expression et l’art chez les enfants. Malheureusement, manquant de fonds, l’école va devoir fermer. Elizabeth lui propose de l’aider à faire de la publicité pour l’école s’il l’aide à garder sa nièce et lui apprend à bien s’en occuper. Les deux protagonistes deviennent plus proches, mais vient le moment où il faut choisir entre carrière professionnelle et amour…

Mon avis

Quand il y a un enfant dans un Poney de Noël, c’est toujours mieux, plus doux, plus pur. Ici, c’est plutôt moyen. Le petiote est rigolote, mais le manque d’empathie et le caractère froid de l’héroïne gâchent le tableau. Le prof est cool, mais il est un peu mou aussi. Et on ne comprend pas bien son revirement de choix. Bref, l’histoire est plutôt maladroite. Et l’image de ce film est pourrie, littéralement. C’est même pire qu’un film amateur de première jeunesse. La colorimétrie n’est pas maîtrisée du tout et les plans sont mal pensés.

Le guide du célibataire, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le couple en ville

Une journaliste se voit confié pour mission d’écrire une sorte de guide pour célibataires. Elle va devoir travailler avec son voisin, qui passe bien à l’image et que les followers adorent.

Mon avis

Ohlala, je ne l’ai même pas vu en entier celui-là. C’était nul. Je trouve que l’on perd l’essence même du Poney de Noël avec les histoires ultra modernes basées sur les réseaux où les personnages sont tout le temps collés à leurs téléphones.

Dans ce film, les personnages manquent de naturel, leur attirance est artificialisée par ce pseudo projet en commun alors qu’ils se croisaient déjà tous les jours et se méprisaient presque. Et puis leur façon de poster en ligne tout ce qu’ils font. Pffff, je n’aime pas du tout.


Ces quatre Poney de Noël sont sortis sur une grande plateforme de streaming au même moment. Même type d’affiche, mêmes histoires branlantes, mêmes personnages surfaits. On peut dire qu’ils ne se sont pas foulés pour créer de beaux films aux contenus originaux. C’est dommage. Même si ce type de comédie romantique répond toujours aux mêmes codes, il y a moyen de faire une jolie histoire, étonnante, avec des personnages impliqués, originaux et profonds.

We have a ghost, 2023

Résumé

Affiche du film représentant une main humaine vivante qui check avec un poing ectoplasmique.

Obligé de déménager une fois de plus avec sa famille, à cause de son père incapable de stabilité, Kevin n’apprécie pas trop sa nouvelle maison. Pourtant, il finit par y faire la connaissance d’un fantôme, Ernest, incapable de parler et de se souvenir de ce qui lui est arrivé.

Alors que son père voit là une opportunité de faire de l’argent en postant des vidéos d’Ernest sur internet, Kevin préfère aider son nouvel ami à se rappeler son passé et à comprendre comment il est mort et pourquoi il est coincé là.

Mon avis

Super film, très émouvant et super amusant. Le père est débile, tout comme le frère et la mère aussi, parfois. Mais Kevin et sa voisine sont tops, et le fantôme est très marrant, tout en ayant un genre de clown triste, un peu. Son histoire est affreuse et le dénouement est bouleversant. Pour autant, tout le processus de recherche et de découverte de l’intrigue est bien mené et prenant. J’ai beaucoup apprécié cette nouvelle approche de la maison hantée et du fantôme.

Les Bodin’s enquêtent en Corse, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le fils et la mère avec une carte routière.

Christian hérite un don du fantôme de son père. Il rêve des morts qui vont survenir. S’il ne les empêche pas, une malédiction terrible s’abattra sur sa famille. C’est pourquoi sa mère et lui partent en Corse, afin de retrouver l’homme qu’il a vu se faire abattre dans un rêve.

Leur périple les mène face à des habitants peu recommandables et aux gendarmes, pas motivés pour deux sous.

Mon avis

Ouah, alors là, il y a du niveau. C’est une sacré comédie bien débile comme on ne sait en faire qu’en France. Le degré d’humour dépasse l’entendement. Il y a tant de répliques comiques que je n’arrive même pas à me les rappeler. Les personnages sont tellement cons dans leur genre, c’en est dingue. Histoire courte, expéditive, efficace. On se marre tout du long. Il n’y a rien à redire.

The Crow, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le couple sur un fond sombre et gothique.

Déprimé et au bord du suicide, Éric est interné. Il fait la rencontre de Shelly qui s’est volontairement faite prendre par la police avec des drogues afin d’échapper à quelqu’un qui veut la tuer. En effet, elle sait des choses et possède une vidéo compromettante pour un personnage haut placé.

Éric et Shelly s’échappent ensemble de la clinique et commencent à vivre une idylle des temps modernes, jusqu’à ce qu’ils soient retrouvés et sauvagement assassinés.

L’âme de Shelly est tout droit traînée jusqu’en Enfer, tandis que celle d’Éric, heurtée par tant de violence et d’amour, erre en quête de réponses. Il lui est accordé le pouvoir de revenir chez les vivants, tout en étant un non mort, et un non vivant, afin de découvrir la vérité et de venger la mort de son amour.

Mon avis

L’histoire est grosso modo la même que dans le film de 1994, lui-même inspiré du comics éponyme. C’est violent, sale, sauvage. Un effort a été fait sur l’esthétique, l’image du film, la musique. Pour autant, certains passages semblent désespérément longs et d’autres obligent à fermer les yeux devant tant de brutalité. Le côté surnaturel est plus assumé ici, mais je trouve qu’il créé une sorte de distance entre le héros et nous. Ce n’est pas la puissance de l’amour d’Éric qui ramène son âme parmi les vivants, c’est la magie. C’est dommage. Je n’ai pas ressenti une grande empathie pour les personnages. J’avais juste envie que ça se termine en fait. Et la fin me laisse pantoise. Que Shelly puisse être réanimée et qu’Éric disparaisse ne me paraît pas satisfaisant.

The Killer, 2024

Résumé

Affiche du film représentant le policier et la tueuse à gage en posture de combat.

Une tueuse à gage remet en cause son travail et ses actions après avoir, lors d’une intervention, rendu une jeune femme aveugle. Elle la recueille et essaie de la sauver, tout en essayant d’échapper à la police et à ses anciens employeurs.

Mon avis

Pas vu en entier. Trop tape à l’œil et exagéré, tout en étant creux. Je n’ai pas aimé les premières minutes (jusqu’à ce que la tueuse menace la fille de la tuer alors qu’elle s’est donné tant de mal pour la ramener en vie chez elle… Pas crédible). Je n’ai pas accroché du tout. J’ai quand-même trouvé sa robe de soirée, soi-disant sexy et inoffensive (mais remplie des morceaux d’un katana à assembler) plutôt classe et bien pensée.


Comme toujours, quelques trucs sympas et beaucoup de choses bâclées pour faire des sous. C’est le cinéma.