BD sur les contes et manga sur l’amour

J’ai peu lu ces derniers temps, mais ce que j’ai découvert m’a demandé pas mal de temps.

Et à la fin, ils meurent de Lou Lubie

Résumé

Exploration sans filtre des contes de fées les plus populaires. Les versions de Disney, des frères Grimm ou encore de Perrault sont décortiquées et analysées avec humour par Lou Lubie.

Mon avis

J’ai bien aimé cette nouvelle façon d’aborder les contes. J’en ai découverts de nouveaux et j’ai redécouvert ceux que je croyais connaître. Il s’agit là d’une façon habile et originale d’explorer les époques et les mœurs associées.

Comme dans les autres bandes dessinées de Lou Lubie que j’ai récemment lues, l’humour est un peu cru. Cet ouvrage dépeint avec originalité et cynisme rien de moins que l’histoire de l’humanité. Le travail relève du journalisme et dénonce les préjugés qui salissent encore nos sociétés.

D’un point de vue purement pratique, le découpage de la BD permet de découvrir et d’analyser un conte à la fois, en faisant des pauses dans la lecture, ce qui est très agréable. Même si parfois, cela m’a un peu donné l’impression de sortir de l’ambiance.

Comme les autres de Yuki Nojin

Résumé

Tsubaki est une lycéenne qui a décidé de suivre ce que son cœur, fraîchement greffé, lui dicte. Aussi, lorsqu’elle rencontre Ibuki, qui lui évite des moqueries dans le train, elle tombe immédiatement amoureuse. Elle n’hésite pas à déclarer ses sentiments à ce garçon mystérieux en lui écrivant une lettre. Et lorsqu’elle découvre qu’il est malentendant et qu’il lui fait savoir qu’ils ne pourraient pas être ensemble, elle s’accroche et fait tout pour gagner son amitié.

Elle va jusqu’à demander l’aide d’Ôsuke, l’ami d’enfance d’Ibuki. Ils deviennent amis et les choses se compliquent pour Tsubaki quand les deux garçons finissent par lui faire leur déclaration. Elle aime Ibuki, plus que tout et elle souhaite écrire son histoire avec lui, mais elle se sent mal vis à vis d’Ôsuke et elle ne veut pas séparer les deux amis. L’histoire d’amour ordinaire qu’elle souhaitait vivre lui échappe.

Mon avis

Le début du manga est lent et j’ai eu du mal à me plonger dedans et à me familiariser avec la dynamique. En effet, les vignettes sont assez vides, le style est très léger et simplifié au maximum. Les bulles semblent parfois tomber de nulle part, j’avais du mal à identifier leur propriétaire, ou même s’il s’agissait de paroles ou de pensées… J’ai fini par m’y habituer et, une fois passée la moitié du premier tome, je me suis laissée emporter par l’histoire.

C’est un joli shojo, tout en douceur et en finesse. Les personnages sont attachants, amusants et touchants aussi, parfois. Le handicap d’Ibuki est abordé du point de vue de celui qui le vit, mais aussi de son entourage. Cela m’a semblé fluide, adroit, pas moralisateur du tout. C’était très intéressant. L’intensité des émotions de ces adolescents pris dans un triangle (voire même un carré) amoureux était palpable.

Cela reste une histoire d’amour classique telle qu’on peut en trouver dans les shojo. Malgré tout, c’est le genre d’histoire qui me touche et dont je peux me souvenir. Et c’est toujours agréable à découvrir.

J’apprécie de plus en plus la lecture de bandes dessinées et, même si j’ai rencontré quelques difficultés à me remettre dans « l’ambiance manga », j’ai adoré en relire un.