Akemi no sekai

Lectures · Films et séries · Mes écrits · Samare · BD · Japonais · Créations artistiques · Bric à brac · Rédaction
À propos
Défilé de robots d’Isaac Asimov · Lune de Printemps de Bette Bao Lord

Pourquoi j’ai mangé mon père de Roy Lewis

Publié le 24/12/2020 dans Lectures.

J’ai relu Pourquoi j’ai mangé mon père de Roy Lewis. Je l’avais découvert au collège ou au lycée, parce qu’on travaillait dessus en cours, et je me souvenais l’avoir beaucoup apprécié. Je m’y suis replongée pour redécouvrir l’histoire et comprendre cet intérêt passé.

Résumé

Ernest fait partie d’une horde de pithécanthropes, quelque part en Afrique, pendant le Pléistocène. Du moins, supposément, selon son père Edouard qui invente tout un tas de choses pour améliorer le confort technique de la subhumanité et essaye de faire évoluer l’espèce.

Couverture du roman représentant un homme-singe du pléistocène.

En effet, grâce à Edouard, la horde gagne en confort et en longévité avec l’appropriation du feu, puis sa maîtrise complète, ainsi que la taille du silex, les techniques de chasse, la cuisson de la viande pour diminuer la mastication et l’exogamie (recherche de partenaire d’accouplement dans d’autres hordes).

Seulement voilà, Edouard est décidé à transmettre son savoir à tous alors que le feu a déjà prouvé qu’il est difficilement maîtrisable. Ernest et sa compagne ont peur que les idées de leur père amène à la destruction de l’espèce, et même du monde. Alors qu’ils testent la nouvelle invention d’Edouard, l’arc et les flèches, un malheureux accident prémédité par Ernest, Oswald, son frère, et la fiancée d’Ernest, amène à la mort d’Edouard. La horde le mange, comme de coutume, à la différence près qu’il est cuit, et il est décidé que les secrets de ses découvertes seront désormais jalousement gardés.

Ce que j’en pense

L’idée est originale et hilarante. Ces singes à peine évolués communiquent ensemble avec un langage soutenu, connaissent l’anglais, essaient de situer leur évolution sur l’échelle du temps en dénommant les grandes périodes telles que nous les connaissons. Ils traitent les Néandertaliens d’arriérés, alors qu’eux-mêmes sont moins avancés. Bref, l’humour est omniprésent et bien dosé.

L’histoire est prenante, bien pensée et dynamique. La lecture en est ainsi aisée. Ce petit roman se lit bien, rapidement, sans ennui. Le style lui-même est parfait, puisqu’il sert l’humour. La conclusion est peut-être un peu rude. En effet, après avoir vu ces individus évoluer et mieux vivre, ils concluent leur périple sur un parricide. Pas très réjouissant. Ceci dit, on retrouve bien tous les travers de l’humanité telle que nous la connaissons, l’homo sapiens sapiens, et chaque élément du récit nous y conduit. Le travail a été méticuleux.

Conclusion

J’ai adoré, je me suis amusée en le lisant et je sais que c’est un livre que je pourrais retrouver avec plaisir. Je recommande.