Akemi no sekai

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Fiche Anelys · Samare

Psychologie et médecine traditionnelle chinoise

Publié le 11/01/2022 dans Lectures.

Un petit point sur mes trois dernières « lectures ». Le terme est entre guillemets, car je n’ai pas lu ces ouvrages en profondeur. Explications :

Les 100 mots de la psychanalyse d’André Jacques

Couverture du livre aux éditions Que sais-je ? Avec un canapé de psychanalyse rouge sur fond jaune.

Avec ce petit ouvrage, je m’attendais à un panorama des maux psychologiques de notre époque. J’imaginais que le titre jouait sur les mots, justement. En fin de compte, il s’agit d’un dictionnaire. S’y trouvent effectivement les problèmes psychiques connus, par ordre alphabétique et sans transition. C’est un peu indigeste comme lecture, mais j’aurais pu m’en douter. En fait, il existe toute une collection de Que sais-je ? présentés sous ce format : Les 100 mots de la communication, … de la sexualité, … de la république, etc.

Le format est particulier, mais cela n’en est pas moins intéressant. D’autant plus que les explications, dans le cas de la psychanalyse, sont imagées et fluides.

Je me garde ce livre sous le coude. Il est sans doute la meilleure ressource à consulter pour en savoir plus sur un problème psychologique en particulier. Qui sait, il me servira peut-être pour élaborer les personnages de Samare

Les liens qui nous font vivre – Éloge de l’interdépendance de Rébecca Shankland et Christophe André

Cette fois, il s’agit plutôt d’une étude de psychologie sociale. Les deux auteurs cherchent à comprendre le paradoxe entre l’individualisme de nos sociétés et le besoin de relations interpersonnelles pour survivre.

Couverture du livre aux éditions Odile Jacob Avec des personnages dessinés qui font du vélo en tandem.

Je n’ai pas encore achevé cette lecture. Je trouve le sujet intéressant, notamment vis-à-vis de la discussion sur l’appartenance au groupe que nous avons eu avec Diatomée et SylverT. C’est pourquoi je veux prendre mon temps pour lire l’étude et ne pas me plonger dedans comme je le ferais avec un roman. J’aurais certainement besoin de prendre des notes, de me référer à d’autres études, etc. D’ailleurs, il est fort probable que les informations me servent à élaborer la société et les interactions à Samare.

Ah l’humanité et sa grande complexité. Il y en a toujours à apprendre.

Le grand livre des automassages chinois pour se soigner de Laurent Turlin

Couverture du livre aux éditions Leduc Éditions Avec une femme de dos, nue, qui se masse les trapèzes.

Cet ouvrage-ci me laisse perplexe. Au départ j’y voyais vraiment une perle. J’avais l’espoir de pouvoir faire quelques petits massages bien sympathiques. Au fil de ma lecture, j’ai commencé à devenir bipolaire. D’un côté je voulais croire à ce qui était dit et de l’autre, j’étais sceptique comme tout.

D’abord, il faut savoir qu’une grande partie du livre parle de ce qu’est la médecine traditionnelle chinoise, avec le qi (prononcer tchi), le shen-esprit, le yin et le yang, les essences, les organes et viscères influencés par l’énergie, etc. Les méthodes de l’acupuncture, de la moxibustion, des huiles essentielles, etc, sont évoquées. C’est assez vertigineux.

En fait, je n’y ai rien compris. Je n’ai absolument rien retenu. Mais je voulais bien y croire. Je me disais que cela ne pouvait pas faire de mal. J’ai pris des notes, principalement sur les fiches mêmes de massages proposées. Et plus particulièrement sur les conseils diététiques associés. J’ai même essayé certains massages. Enfin, « massage »… C’est un bien grand mot. Il s’agit d’effectuer une pression avec le pouce sur des zones et parfois, de frotter dans un sens ou dans l’autre. Certains étaient sensés avoir un effet immédiat. Je ne l’ai pas senti. Et je regrette que les dessins anatomiques proposés ne montrent pas plus précisément l’emplacement des points ciblés. Il y a une fiche descriptive de tous les points, mais elle compte au moins quinze pages et se trouvent à la fin de l’ouvrage (en epub). Ce n’est pas pratique du tout pour la consulter. D’ailleurs, l’auteur conseille de l’imprimer. Hérésie !

Cela étant dit, je garde quand-même mes notes. Qui sait, ma force de conviction pourrait basculer et permettre un meilleur résultat. Car il parait que d’y mettre vraiment du sien, cela aide.


Difficile de se plonger dans des ouvrages techniques ou spécifique à un thème de recherche. C’est intéressant, mais cela demande beaucoup d’énergie. Et en général, ce n’est pas très divertissant pour moi. Je finis même par devenir zozo ^^ Cela ne m’empêchera pas de poursuivre ce genre d’investigations qui peuvent toujours s’avérer utiles.