Les katakana
Voici une petite introduction pour rappeler ce que sont les katakana, seconde table de syllabes japonaises à apprendre.
Les katakana sont aussi des syllabes issues de l’écriture simplifiée de certains kanji. À l’origine, ils ont été créés pour distinguer la lecture des mots empruntés à la langue chinoise, juste après l’introduction des sinogrammes au Japon.
Les katakana sont utilisés pour :
- écrire la lecture sino-japonaise des kanji (dans les manuels ou les dictionnaires de japonais où la lecture purement japonaise s’écrit quant à elle en hiragana),
- écrire les mots empruntés aux autres langues étrangères (anglais, français, etc) - les mots empruntés à l’origine au chinois sont devenus des mots japonais à part entière,
- écrire les noms des animaux et des plantes (dans la classification scientifique)

Tout comme pour les hiragana, il existe 46 katakana de base, ainsi que 25 katakana accentués par un dakuten ou un handakuten.
Il existe également les mêmes combinaisons de syllabes que pour les hiragana. Elles sont davantage utilisées avec les katakana, car elles permettent de retranscrire des sons de langues étrangères imprononçables avec les syllabaires de base. D’ailleurs, les combinaisons ont été créées spécifiquement pour cela, et de nouveaux assemblages de syllabes naissent encore pour prononcer au mieux les mots empruntés aux langues étrangères, occidentales notamment.
Tout comme pour les hiragana, les katakana sont composés de traits qu’il faut écrire dans un ordre précis pour éviter toute confusion de lecture. Mais contrairement aux hiragana, ils sont de formes plus brutes et plus angulaires. Cela permet de bien les distinguer dans un texte comprenant les deux styles de syllabes.
En effet, avec les hiragana, les kanji, le rômaji et les chiffres arabes, les katakana font partie intégrante du système d’écriture japonais. Il est donc tout à fait possible de rencontrer ces 5 types d’écriture dans le même texte ! Il faut tous les maîtriser pour être capable de lire - et de comprendre bien sûr - le japonais.
Il est également très important de savoir tracer tous les kana. Les écrire fréquemment permet de mieux se les rappeler, comme si la main et le poignet pouvaient se souvenir du tracé dès que notre cerveau reçoit l’image du signe !
Voilà, maintenant qu’on a fait le point là-dessus, on peut passer à l’apprentissage de chaque katakana !