Akemi no sekai

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Pour le meilleur et pour le pire, court texte · Au détour d’une ruelle, court texte

Chat érotique, court texte

Publié le 12/03/2018 dans Mes écrits.

Non, pas d’histoire sexuelle avec un chat ici ! Il s’agit plutôt d’une discussion en ligne heyheyhey ^^. J’ai écris ce texte pour le même projet que À la piscine, qui n'a pas abouti donc. Ça ne valait sans doute pas le coup de toute façon. Ce texte-ci regorge de plus de vulgarité. Attention.

Environ 15 minutes de lecture.

Chat érotique

Moi : Et tu comptes dire quoi au boss demain ?
Kyô ;: Aucune idée. Dsl, occupé. BN.
Moi : Ok… Dors bien. Bonne nuit. Bisous.

Voici le schéma habituel de mes soirées. Je suis connectée sur mon ordinateur, en général sur mon réseau social favoris, et je parle avec mon ami Kyô. Le seul problème avec lui, c’est que quand on se parle sur internet, c’est comme si on était à des années lumières l’un de l’autre. Il met toujours quinze plombes à répondre et ne fais pas vraiment attention à ce que je lui dis. Je ne sais pas pourquoi. Je suppose qu’il discute en ligne avec d’autres personnes.

Je m’ennuie. Je suis insomniaque. Je passe mes journées au bureau – avec Kyô pour me distraire, notamment pendant la pause déjeuner – et mes nuits sont faites d’écran lumineux et de clics incessants. Je m’ennuie.

Je me demande avec qui mon ami peut bien être en train de parler et ce qu’il a de si important à faire pour me planter comme ça ce soir.

Au moment où je m’apprête à quitter mon navigateur internet pour éteindre le pc, l’écran du chat clignote de nouveau.

Kyô ;: Je discute avec une fille. Tu veux te joindre à nous ?
Moi : Ok… C’est qui ?
Kyô ;: Une amie…

Tiens, il est plus prompt à répondre. J’accepte son invitation à intégrer sa conversation avec son amie. Lorsque j’atterris dans la fenêtre d’un chat qui m’est complètement inconnu – et auquel j’ai pu être connectée automatiquement avec mon compte Google – j’écris d’emblée :

Moi : Salut !
Coussinet moelleux ;: Salut Meg ! (Je lèche le lobe de ton oreille et souffle délicatement sur ta peau humide).
Moi : Euh…

Je suis un peu perdue. « Coussinet moelleux ;» ? Qu’est-ce qu’elle raconte ? Je remonte la flèche de défilement de leur page de conversation et commence à lire à partir d’une phrase qui attire brusquement mon attention :

Kyô ;: J’aimerais être à l’intérieur d’une autre femme pendant qu’elle te fait jouir.
Coussinet moelleux ;: Tu devrais te retirer de moi pour ça, et je n’en ai pas envie. La pression de ta bite sur les parois de mon vagin me fait fondre. J’ai besoin que tu continues…
Kyô ;: Je te gifle le cul pour avoir osé dire ce genre de choses. Je veux t’entendre couiner pendant que je continue de bouger en toi !
Coussinet moelleux ;: Ahh !

Quoi ? Étonnée, je redescends au moment de la conversation où je suis arrivée et constate que Kyô a ajouté quelque chose :

Kyô ;: Tu as raison Pussy, je crois qu’il faut initier Meg avant de passer aux choses sérieuses.
Moi : Excusez-moi, je crois que je n’ai pas ma place dans cette conversation. Euh… Continuez sans moi…
Kyô ;: Désolé, c’est impossible. J’ai trop envie de vous deux en même temps.
Coussinet moelleux ;: Je suis toute excitée.
Moi : Mais enfin, vous êtes barges ?…

Je les trouve dérangés et j’hallucine de découvrir cet aspect de la personnalité de Kyô alors que je le connais depuis si longtemps. J’analyse l’entête de la fenêtre où nous parlons. Elle indique : « Chat sexy – Fais tout ce dont tu as envie ». Un chat érotique ! Non… Je n’ai qu’à me déconnecter. Après tout, je ne suis pas intéressée ! Le problème, c’est que j’en suis incapable. Je suis… intriguée ?

Kyô ;: Lâche un peu prise Meg… Laisse-toi aller ^^

Je réfléchis un instant. En quoi ça consiste ? Il faut s’écrire des trucs coquins, c’est ça ? Kyô a marqué qu’il avait envie d’une autre fille. De faire l’amour à une fille qui donnerait du plaisir à Coussinet moelleux pendant ce temps-là… Et c’est moi cette fille ? Je me sens bizarrement intéressée. Comment peut-on bien réagir derrière son écran dans ce genre de discussion ?

Moi : Bien… On fait quoi ?
Coussinet moelleux ;: Super ! On va t’apprendre à prendre ton pied avec nous :p
Kyô ;: Je suis ravi de faire ça avec toi Meg…

Je souris. Quelle drôle d’idée.

Kyô ;: Je vais commencer par te déshabiller. Suis mes mouvements sur ton corps en même temps que tu les lis. Dévêts-toi…

J’inspire et me mets à fixer l’écran, perplexe. La petite bulle « Kyô est en train d’écrire un message » ne cesse de clignoter. Il envoie ses phrases une à une…

Kyô ;: J’embrasse tes lèvres et ton menton et ta gorge.
Kyô ;: Mes doigts glissent sur ta peau, sur tes épaules.
Kyô ;: Les bretelles de ta nuisette tombent jusqu’au creux de tes coudes.
Kyô ;: Tes seins se dénudent et je les caresse doucement.
Kyô ;: Ils sont doux et mes doigts frôlent tes tétons dressés.
Kyô ;: Tu as la chair de poule.

C’est vrai…

Kyô ;: (Tu as enlevé ta nuisette?)
Moi : Non.
Kyô ;: Enlève-la avec moi…
Kyô ;: Laisse mes mains explorer ton corps nu.

Je frissonne en retirant maladroitement ma robe de nuit. Je me sens idiote d’essayer d’imaginer les mains de mon ami sur ma peau. Je n’ai jamais pensé à lui de cette façon. Il me semble…

Kyô ;: Le satin glisse jusqu’à tes pieds.
Kyô ;: Je me baisse et les lève, un par un, pour les en débarrasser.
Kyô ;: Je remonte jusqu’au niveau de ton ventre en caressant tes cuisses. Tes fesses…

Oh. Je ne sais plus quoi penser.

Kyô ;: Tu aimes ?

J’essaie plusieurs fois de rédiger une réponse sans vraiment y parvenir. Je me décide finalement à faire court :

Moi : Oui.

Me voilà nue, devant mon ordi, et je mouille en imaginant cette scène. Je me rends compte que là où Kyô dit passer ses paumes, ce sont les miennes qui glissent. Je me fais du bien avec ses mots, et il me fait du bien avec mes mains.

Coussinet moelleux ;: Placée derrière toi Meg, je prends tes seins dans mes mains et je dépose des baisers sur ta nuque.
Moi : Ouah…
Kyô ;: Le bout de ma langue ondule sur ton ventre, au creux de ton nombril.
Coussinet moelleux ;: Je pince tes tétons et les tire.
Coussinet moelleux ;: Je continue d’embrasser les frissons sur ton cou.

Je ne peux m’empêcher de gesticuler sur ma chaise. Je serre les cuisses.

Kyô ;: Que ressens-tu ?
Moi : J’aime cette sensation…
Kyô ;: Décris-la-nous.

Puis-je vraiment faire ça ?

Moi : Je serre les dents et ferme les yeux. Vos lèvres contre ma peau me font du bien. Je suis excitée.
Moi : Mon clitoris palpite…

Mes doigts tremblent et se précipitent sur les touches du clavier. Je suis persuadée que je clique mal, qu’ils ricochent sur les mauvaises lettres, mais le logiciel du chat semble réécrire correctement les mots erronés. C’est pratique.

Kyô ;: Oh, vraiment ? Laisse-moi te soulager un peu…
Moi : Oui ?

Je ne me reconnais pas, mais je tremble d’excitation. C’est si tentant et si bon…

Kyô ;: J’enfouis mon visage entre tes jambes. Je respire ton odeur. Le bout de ma langue trouve ton clitoris et le lèche.
Moi : Je sursaute. C’est un délice.

Je commence à prendre un véritable plaisir et à m’amuser en répondant à ses provocations.

Kyô ;: J’aime que Pussy excite tes seins pendant que tes jambes se dérobent entre mes mains. Je te lèche, de plus en plus fort, de plus en plus vite ; ma langue pénètre dans ton corps et en ressort dans un va-et-vient rythmé. Je torture ton clitoris gonflé et dur à chaque passage et tu en redemandes. Tu gémis…
Moi : Oui, je gémis. Continue…

Je gémis vraiment. C’est difficile d’écrire ce que je ressens pour le partager avec eux quand mes mains sont occupées à reproduire ce que Kyô me décrit. Lui aussi semble rencontrer des difficultés à rédiger ce qu’il veut. Il ne prend plus le temps de séparer chacune de ses phrases, mais écris tout dans un bloc. Probablement pour s’en débarrasser plus vite. J’imagine qu’il a besoin de ses mains.

Je me masturbe et visualisant sa langue…

Coussinet moelleux ;: Je suis toujours là. Je m’insinue en toi au moment où tu en as le plus besoin. J’enfonce mes doigts dans ton vagin humide et dégoulinant d’envie. Tu es mouillée et dilatée, tu aimes ça. Je frotte l’intérieur de ton vagin, le plus loin possible. J’essaie de trouver le contact avec la langue de Kyô qui t’excite autant.

Le rythme s’accélère. Ils ne me laissent plus une seconde entre deux phrases, ils veulent me faire jouir. Je ne peux plus répondre. J’ai besoin de mes deux mains. Pénétrant moi-même mon vagin, je continue de me masturber et je sens que ça monte en moi. Je tremble de plus en plus, mon corps ne se contrôle plus. Secouée de soubresauts, je savoure cette exquise sensation de libération et de délivrance, et je décolle dans une explosion de lumière et de chaleur. Je jouis haut et fort, et j’ai du mal à reprendre ma respiration. Que puis-je leur écrire ? Prennent-ils eux aussi autant de plaisir ?

Kyô ;: Tu as joui ? Laisse-moi partager ce désir et ce plaisir qui t’envahissent.
Moi : Comment ?
Kyô ;: Viens sur le lit. Laisse-moi venir en toi.

Si seulement… Comment pourrais-je profiter davantage de cette expérience sans la réelle présence de mon ami à mes côtés ? Je suis si excitée et désireuse que j’aie besoin qu’il me prenne véritablement.

Coussinet moelleux ;: Avant cela, penche-toi en avant et insère un god dans ton anus.
Moi : Je n’en ai pas.
Coussinet moelleux ;: Bien sûr que si. Laisse-moi faire.
Moi : D’accord.
Coussinet moelleux ;: Penche-toi. Tu es déjà tellement prête, tellement dilatée. Un doigt d’abord, pour te donner un avant-goût. Maintenant, j’insère le chapelet. Tu sens ces boules qui pénètrent une à une à l’intérieur de ton cul ?
Moi : Oh oui !

Elles ne sont pas là, mais je les imagine très bien. C’est une sensation parfaitement nouvelle et complètement enivrante.

Coussinet moelleux ;: Je m’allonge sur le lit, et j’aimerais que tu me donnes autant de plaisir que Kyô vient de t’en donner. Lèche-moi, s’il te plaît.

Si je m’attendais à ça… Mon clitoris palpite encore, je le caresse doucement et sursaute de plaisir. Il est sensible, fragile, et ne demande qu’à s’exciter davantage. Je veux jouir encore et encore.

Moi : J’écarte tes cuisses. Elles sont si douces que j’aime les caresser. Je les frôle du bout des doigts, d’avant en arrière, jusqu’à ce que tu frissonnes ; je vais de plus en plus haut, jusqu’au bord de tes lèvres, jusqu’au creux de tes fesses.
Kyô ;: Aller, enfouis ta tête entre ses jambes, aspire-la, avale-la…
Moi : J’ai besoin que tu m’aides pour ça. J’ai besoin d’un peu de violence…
Kyô ;: Oh Meg…

Kyô essaye d’écrire quelque chose, et j’attends, je trépigne d’impatience, et je sens que Coussinet moelleux aussi s’impatiente. Son message finit par nous parvenir :

Kyô ;: J’agrippe tes cheveux, je les serre dans ma main et t’oblige à plonger entre les cuisses de Pussy. Lèche. Lèche-la, vas-y.
Moi : Je le fais. Je la lèche.
Coussinet moelleux ;: Je la sens. C’est si bon !
Moi : C’est trempé, j’ai l’impression de me noyer.
Kyô ;: Je ne te laisserais pas te relever. Continue. Agenouille-toi correctement sur le lit et continue pendant que je stimule ton cul avec le chapelet.
Moi : Oh mon dieu…
Coussinet moelleux ;: Continue Meg !
Moi : Je torture ton clitoris du bout de ma langue, et je lèche tes lèvres, et l’entrée de ton vagin, je continue. Je vais de plus en plus vite, au rythme de la poussée de Kyô sur ma tête.
Kyô ;: Je l’appuie de plus en plus fort, je gémis et je bande comme un dingue en vous regardant comme ça. J’ai le souffle coupé.
Moi : Excite-moi encore avec ces boules…
Kyô ;: Oui. Oui je les tourne en toi, je les tire doucement, mais je les empêche de sortir. Il ne faut pas qu’elles sortent tout de suite… Pas tout de suite.
Moi : Pourquoi ? Continue, je t’en prie !
Coussinet moelleux ;: Fais-moi jouir Meg, pénètre-moi.
Moi : J’enfonce un god incurvé en toi. Il te pénètre loin et fort pendant que je continue de lécher ton clito. Kyô, viens ! Viens en moi, je suis à toi.
Kyô ;: Je n’attendais que ça ! J’entre violemment en toi et je commence à bouger, vite et fort, tout en tirant le chapelet chaque fois que je reviens plus loin. Je cogne ton vagin, ma peau claque contre la tienne si bruyamment que je ne vous entends même plus gémir. Je veux vous entendre crier. Crie !
Moi : Oui ! Je crie !

Je crie, et je n’arrive plus à écrire. Coussinet moelleux a complètement disparu de la conversation. Elle doit être en train de se donner un plaisir immense qui l’empêche de taper au clavier. Elle doit décoller et voir des étoiles comme je recommence à le faire. Je ne peux plus rien noter.

Kyô ;: Je vais jouir ! Je vais jouir en toi tellement tu es bonne. Vous êtes bonnes toutes les deux. Dis-moi quand tu jouis, dis-le moi Meg !
Moi :

Je n’arrive plus du tout à écrire, même la touche « entrée » est de trop à cliquer.

Moi :
Moi : Oui, je
Moi : Je
Kyô ;: Ok, je tire le chapelet. Je l’arrache de ton corps comme une brute. Je l’arrache alors que j’éjacule en toi. Je le retire et tu te tords sous mon corps, tu cries et tu gémis à la fois, tu jouis. Tu es en sueur et tu trembles, tes jambes tremblent sur le lit. Ton corps se dérobe sous le mien, mais je le retiens et je glisse ma main entre tes jambes pour continuer t’exciter ton clitoris. Je veux que tu jouisses avec moi pour toujours.

Je suis épuisée, vidée. J’ai ressenti un tel plaisir, une telle excitation ! Ma chaise de bureau est trempée, mes doigts aussi. Je suis dégoulinante de sexe et je vois encore des lucioles lumineuses flotter devant mes yeux. Mon cœur est complètement affolé et mon souffle est saccadé. Je sens que j’ai les joues en feu. Ce que dit Kyô me maintient en alerte, ça continue de m’exciter, mais je ne peux plus me toucher ou je vais exploser. Je vais me désintégrer. Je ne peux plus rien lui écrire. Coussinet moelleux non plus. On dirait que lui, quand il décolle, son débit d’écriture augmente. Il ne peut pas s’arrêter, je ne sais pas comment il fait. Il fallait qu’il aille jusqu’au bout de son imagination.

Coussinet moelleux ;: C’était dément. J’ai joui comme une folle. Ta langue Meg… Elle tourne bien les mots :) Kyô, tu t’es lâché ?
Kyô ;: Oh que oui. Putain, c’était bon. Meg…
Moi : Divin.
Kyô ;: Super ! J’avais peur que tu trouves ça dingue.
Moi : C’est dingue. Ça m’a plu.
Coussinet moelleux ;: Je vous laisse tous les deux. J’ai besoin d’une douche. Bye.
Moi : Salut.
Kyô ;: Merci Pussy. A+.
Kyô ;: Tu sais Meg, ça faisait un moment que je voulais essayer ça avec toi. Je savais pas comment te le demander, c’était frustrant.
Moi : Tu fais ça depuis longtemps ?
Kyô ;: Ouais, pas mal de temps.
Moi : Tu as rencontré Pussy comment ?
Kyô ;: Bah sur le chat. Je lui ai dit que je voulais intégrer une copine, et on l’a fait.
Moi : Attends, tu veux dire que tu l’as rencontrée ce soir ?!

J’avais lu cette proposition de Kyô à Coussinet moelleux au début de leur conversation de ce soir.

Kyô ;: Oui. C’est une nouvelle fille à chaque fois.
Moi : Ouah ! Je n’imaginais pas que tu faisais ce genre de choses…
Kyô ;: Je ne croyais pas que tu l’aurais fait non plus. Mais c’était super bandant, je t’assure. Je me suis branlé en pensant à ce que je te faisais et je me disais qu’en vrai, ce serait vraiment extra.
Moi : Euh, oui. Tu as raison. Il faudrait essayer pour voir :)

Je ne sais pas ce qu’il me prend, mais après avoir ressenti tout ça en pensant à la bouche et au corps de Kyô contre moi – et en Moi – je me dis qu’il faut que je vive ça au moins une fois.

Kyô ;: Quoi ? Ok ! Super ! Quand est-ce qu’on pourrait faire ça ?
Moi : Tu peux passer chez moi ? Et si tu as des gods, apporte-les :)


Eh bien, cette fois encore le texte manque cruellement de subtilité. Les choses sont décrites de manière crue, mais vu que les personnages les vivent par écran interposé, j’imagine que je n’avais pas tellement le choix.

J’ignore si ce genre de texte peut provoquer quelque chose chez les lecteurs. En tout cas, techniquement parlant, il ne présente rien de spectaculaire. Je pense même que les messages envoyés sur le chat devraient être présentés différemment. Avec les outils de discussion instantanée actuels, il y aurait sûrement des alignements à gauche ou à droite selon le personnage qui écrit. Encore que, à trois, je ne sais pas…

Je crois qu’en écrivant, j’ai songé qu’un narrateur interne serait plus efficace qu’un autre pour percevoir les émotions du personnage en direct. Maintenant que je relis le texte, je pense qu’un narrateur externe aurait peut-être eu plus d’impact. Le côté pervers et voyeur aurait été intense, mais le lecteur aurait peut-être plus apprécié assister à la scène et s’en délecter que de la vivre, non ?